Musique





La musique est à la fois un art savant et un art populaire.
La musique classique française n'est ni une pratique familiale comme en Allemagne, ni un art collectif comme l'opé­ra en Italie.
Ce qui caratérise les musiciens français, c'est leur goût pour la recherche. Lulli fixe au XVIIe siècle les règles de l'opéra ; Rameau établit au XVIIIe siècle les bases de l'harmo­nie moderne ; au XIXe siècle, Berlioz boule­verse la symphonie et Bizet l'opéra ; Debussy et Ravel inventent de nouveaux sons et de nouveaux rythmes au début du XXe siècle. On doit à Olivier Messiaen la musique électro-acoustique, à Pierre Schaeffer la musique concrète et à Pierre Boulez un dépassement de la musique ato­nale de Schönberg.
Inventive, ludique, la musique classique française se distingue aussi par sa couleur, une orchestration brillante et une certaine légèreté: Couperin au XVIIe siècle, Lalo, Chabrier, Fauré au XIXe siècle, Dukas, Satie, Poulenc, Milhaud au XXe siècle illustrent aussi cette tendance.
On dit souvent que les Français ne sont pas un peuple musicien. Pourtant 25 % des Français pratiquent un instrument de musique. En dehors de Paris, la vie musica­le est surtout importante dans les grandes villes qui ont toutes un théвtre d'opéra (Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Montpellier, Nice) et un orchestre symphonique (Lille, Nantes, Toulouse, Lyon, Chambéry, Strasbourg). Certaines formations musicales se sont spécialisées dans la musique classique et baroque (Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre), ou contemporaine (Ensemble intercontemporain). Il existe aussi des associations qui animent la vie musicale dont les Jeunesses Musicales de France.
De nombreux festivals d'été sont consa­crés à la musique ou à l'opéra. Les plus célèbres sont à Aix-en-Provence, à Montpellier et à Orange.



   L'opéra
Lulli (Atys, 1676), Rameau (Les Indes galantes, 1735), Berlioz (La Damnation de Faust 1846 ; Les Troyens, 1858), Gounod (Faust, 1859), Bizet (Carmen, 1875), Offenbach (Les Contes d'Hoffmann, 1880), Massenet (Manon, 1884 ; Werther, 1892), Debussy (Pelléas et Mélisande, 1902), Ravel (L'Enfant et les Sortilèges, 1925),  Poulenc (Le Dialogue des carmélites, 1957).

   Les grandes œuvres orchestrales
Berlioz (Symphonie fantastique, 1830), Bizet (L'Arlésienne, 1872), Lalo (Symphonie espa­gnole, 1873), Debussy (Prélude à l'après-midi d'un faune, 1894 ; La Mer, 1905 \ Jeux, 1912), Dukas (L'Apprenti sorcier, 1897), Ravel (Ma mère l'Oye, 1908 ; Boléro, 1928), Milhaud (Le Bœuf sur le toit, 1919), Messiaen (La Turangalila-Symphonie, 1948), Boulez (Le Marteau sans maоtre, 1958).







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